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Cette installation a été présenté
une première fois lors d’une exposition avec l’école du corser « Somme
nous tous des fétichistes ? ». Autour de cette question, je me pose
celle de l’image sociale, notre représentation dans la société, serait-elle un
fétiche ? A travers ces questions j’engage une réflexion critique sur les
stéréotypes de genre, des normes à suivre, des cases à remplir, des fétiches de
l’ordre social, autour de trois archétypes. Ces trois « identités »,
archétypes problématiques voir même insultants font référence à des expériences
personnelles, des fantômes avec lesquels je me suis construit, cherchant soit à
les fuir ou à m’en rapprocher, mais hantant mon cheminement de vie. Il
s’agissait à travers cette installation d’observer une mise à distance,
d’exorciser aussi ces différents cadres entre lesquels j’ai pu évoluer, pour
mieux les questionner et parfois leur tordre le cou.
L’installation proposait
d’imaginer un distributeur dystopique d’identités préfabriquées, proposant à la
fois une dimension physique, d’une identité à endosser, avec le vêtement et
autres accessoires, mais aussi comportementale, avec un mode d’emploi des
attitudes à avoir pour remplir au mieux le rôle associé à cette « identité ».
Dans sa nouvelle version pour l’évènement “les vêtements liés”, j’ai invité des ami.e.s à proposer leur vision de ces archétypes
problématiques. Chacun, et chacune les aborde différemment, entre jouer la
carte « à fond » pour mieux en montrer le grotesque, avec humour, et
les dépasser en les écrasant au même niveau. Cette installation ne se veut en
aucun cas le portrait d’images sociales, pour certaines insultantes, mais au
contraire un questionnement sur leur sens aujourd’hui. En ont-elles encore
un ? A quoi font-elles encore écho de nos jours ? Et qu’est-ce que
cela dit de notre société aujourd’hui ?