︎︎︎chapitre 1
︎︎︎la genèse

histoire / la genèse / “identités prémâchées”




Cette installation a été présenté une première fois lors d’une exposition avec l’école du corser « Somme nous tous des fétichistes ? ». Autour de cette question, je me pose celle de l’image sociale, notre représentation dans la société, serait-elle un fétiche ? A travers ces questions j’engage une réflexion critique sur les stéréotypes de genre, des normes à suivre, des cases à remplir, des fétiches de l’ordre social, autour de trois archétypes. Ces trois « identités », archétypes problématiques voir même insultants font référence à des expériences personnelles, des fantômes avec lesquels je me suis construit, cherchant soit à les fuir ou à m’en rapprocher, mais hantant mon cheminement de vie. Il s’agissait à travers cette installation d’observer une mise à distance, d’exorciser aussi ces différents cadres entre lesquels j’ai pu évoluer, pour mieux les questionner et parfois leur tordre le cou.

L’installation proposait d’imaginer un distributeur dystopique d’identités préfabriquées, proposant à la fois une dimension physique, d’une identité à endosser, avec le vêtement et autres accessoires, mais aussi comportementale, avec un mode d’emploi des attitudes à avoir pour remplir au mieux le rôle associé à cette « identité ».


Dans sa nouvelle version pour l’évènement “les vêtements liés”, j’ai invité des ami.e.s à proposer leur vision de ces archétypes problématiques. Chacun, et chacune les aborde différemment, entre jouer la carte « à fond » pour mieux en montrer le grotesque, avec humour, et les dépasser en les écrasant au même niveau. Cette installation ne se veut en aucun cas le portrait d’images sociales, pour certaines insultantes, mais au contraire un questionnement sur leur sens aujourd’hui. En ont-elles encore un ? A quoi font-elles encore écho de nos jours ? Et qu’est-ce que cela dit de notre société aujourd’hui ?